Journal d’avril 2021

Sommaire: 

p.2 et 3: « Jongleries » par Christian Launay—  »L’aurore » par Philippe Derckel—»Si vis pacem, para bellum » de Philippe Marques
p. 4 et 5: — »Je suis mort » F. Tabourel
p. 6 et 7: « Conseil lecture » par V. Canu— »Quelques nouvelles de nos amis les dindons » par P. Marques— « Si vis pacem, para bellum » suite
p.8: On se détend : Mots croisés ——

Agenda: 

  • Le week-end: Nous vous accueillons avec beaucoup de plaisir au jardin collectif participatif que nous avons mis en place au printemps dernier (sortie St Vallier en direction d’Escragnolles, à droite 150m après le carrefour de Caussols). Les horaires de présence n’étant pas fixes en raison des contraintes de chacun, contactez nous avant de venir au numéro suivant:
    Danilo: 06 64 69 21 28 ou par mail: danilo.piergentili@free.fr ou elisabeth06460@gmail.com

Bonne lecture à toutes et à tous

Edito: En ce début de déconfinement, vous avez entre les mains… ou sur votre écran plus vraisemblablement, ce journal un peu particulier par son contenu; en effet, vous trouverez en pages centrales, un texte de Franck Tabourel très personnel et intimiste mais qui a en même temps une forme d’universalité, parlera à beaucoup de monde en tout cas.
En page 2, Christian s’amuse avec les mots, leurs doubles ou triples-sens avec ses jongleries tandis que Philippe nous livre un magnifique poème, « L’aurore  ». En écho à ce texte, le soleil se lèverait-il en ce mois de Mai sur un déconfinement radieux ou sur des mines déconfîtes? Nous le saurons assez vite! En page 6,Virginie vous conseille la lecture d’un bouquin de Délia Owens dont l’héroïne trouve refuge dans les marais de Caroline du Nord, hostiles mais loin des fantasmes qui entourent ce milieu: alligators sournoisement en embuscade afin de vous croquer, moustiques de la taille d’un petit aéronef prêts à vous dévorer, etc.
Enfin, page 3 et 7, un article sur le niveau vertigineux des dépenses militaires dans le Monde, et cela malgré les nombreux problèmes auxquels l’Humanité fait face aujourd’hui, et qui, pour certains d’entre eux, mettent en péril son existence même. Tout récemment, le complexe militaro-industriel français, Dassault en particulier, s’est réjouit de la vente d’une trentaine de Rafales supplémentaires à l’Egypte du Maréchal Sissi, ce grand démocrate décoré de la légion d’honneur. Or, l’Etat français garantit 85% du montant de la vente (4 Mds quand même), autrement dit, c’est nous qui paierons si l’Egypte fait défaut. Sachant que la fortune de Serge Dassault est estimée à 19 Mds €, ça fait vraiment mal au c…. «Optimisation fiscale», dérèglement climatique, manque d’investissement dans la santé, l’éducation ou la recherche, mesures d’austérité à venir, etc; les sujets graves ne manquent pas mais non, la sécurité et l’immigration restent au centre des débats, alimentés jour après jour par certains médias et des politiques qui en on fait leur fond de commerce. Sans nier ces problèmes qui sont bien réels, ne nous laissons pas manipuler par des gens qui n’ont que l’obtention du pouvoir à leur agenda.


avril 2021 p 1


Jongleries par Christian Launay

  • L’Haltérophile adore les petits-pois….
  • Il n’a plus un sou, mais, il donne le change.
  • Avec ses yeux de merlan frit, il ne peut séduire que des thons..
  • En maniant l’encensoir le curé nous enfume.
  • Lorsqu’il raconte des salades, le jardinier ne mâche pas ses mots.
  • L’ acrobate et sa partenaire grimpent facilement aux rideaux
  • Son calcul ne lui a pas été retiré par l’opération du Saint Esprit !
  • À force de retourner sa veste, il s’est luxé l’épaule
  • Quoique dur de la feuille, ce vieil homme se porte comme un charme.
  • Le week-end, le routier joue au badminton, le lundi, il reprend le volant
  • Si la boulangère met ses miches à l’air, le boulanger est dans le pétrin.
  • Sa femme l’a quitté, le cuisinier la fait revenir aux petits oignons.
  • On ne l’a pas encore sonné, qu’il a déjà les grelots.
  • Son patron lui mène la vie dure, parce qu’il se la coule douce
  • Depuis qu’il est à l’ouest, il a la main leste.
  • L’exhibitionniste est gêné, il vient de commettre un imper.

« L’aurore » par Philippe Derckel

L’aurore arise le voile nocturne
assombri de rêves en graffitis,
regrets anciens issus d’une urne
aux brumes enfantées par la nuit.

Peu à peu, triomphe une allégresse
portée par une houle nouvelle,
levant l’ancre de mes détresses,
pour chanter un hymne de dentelles.

Un ciel tout bleu coiffe de lumière
l’océan de mes désirs fous,
refuge menacé de tant de loups,
quand il suffit d’attendre l’éclair
inondant d’une puissante énergie,
le flot triomphant de la Vie.

L’aurore, promesse de beauté
révèle un brin d’éternité


« Si vis pacem, para bellum » par Philippe Marques

Au vu de la croissance des budgets militaires ces deux dernières années: prés de 2 000 Mds de dollars en 2020, en croissance annuelle de 3,9%, et après une augmentation record de 4% en 2019, il semble que l’expression (attribuée à Végèce, auteur romain du IVe siècle avant notre ère): « Si vis pacem, para bellum », autrement dit, « Si tu veux la paix, prépare la guerre », soit plus que jamais devenue la boussole d’un grand nombre de dirigeants.
On aurait pu penser que cette autre expression, «on a d’autres chats à fouetter» s’appliquerait en ces temps de crise sanitaire et climatique: investissement dans les systèmes de santé et la recherche, lutte contre le réchauffement climatique, amélioration des conditions de vie, éducation, que sais-je encore; mais non, le Covid n’a en rien changé cette frénésie de production d’armements en tout genre, au contraire.
Tout le monde veut la Paix et prépare donc la guerre!
Ainsi, la Chine produit tous les quatre ans, l’équivalent en tonnage de toute la flotte française et dépense sans compter dans de nouvelles armes qui répondent aux doux noms de: canon électromagnétique, missile hypersonique, robots autonomes, armés pour certains (Terminator n’est plus loin), j’en passe et des plus meurtriers!
De l’autre côté du Pacifique, les Etats-Unis (40% du total des dépenses mondiales) ne sont évidemment pas en reste et un programme est symptomatique de toute cette folie: le chasseur furtif F35. Paré de toutes les vertus selon de nombreux galonnés et politiques américains, il en coûtera au contribuable américain, aux alentours de 1 500 Mds de dollars sur toute la durée du programme! Comble de la gabegie, ou de la sottise, 20 ans après le lancement du programme, dix défauts mettant en péril l’avion, sont encore non résolus. Il est par exemple fortement déconseillé de voler à moins de 40km d’un épisode orageux sous peine de risquer l’explosion! On conseille donc aux adversaires du Royaume Uni, acheteur de cette merveille, de les attaquer par mauvais temps et à l’heure du thé!
La France est également dans cette course à l’armement: remplacements du porte-avion actuel ainsi que des sous-marins lanceurs d’engins (dissuasion nucléaire), lancement en coopération avec l’Allemagne d’un chasseur de 6ème génération, du char du futur, de drones etc… On sait depuis longtemps que le complexe militaro-industriel français, comme d’autres ailleurs, joue à la perfection auprès des politiques, la partition de la perte d’emploi, de compétences technologiques ou de souveraineté. Sans oublier les ventes à l’export puisque nous sommes bon an, mal an, le 4 ou 5ème exportateur mondial d’armement avec son lot de scandales: pot de vin, rétro-commissions, j’en passe et des meilleures. Enfin, et c’est sans doute le plus triste et révoltant, ces armes que nous vendons, elles ne servent pas seulement à décorer le salon de MBS ou rendre plus jolis les défilés militaires du maréchal Sissi: elles tuent de vrais gens, des femmes et des hommes, des enfants….

Bien sûr, on commence à bien connaître les éléments de langage utilisés par les dirigeants pour faire passer la pilule amère des budgets de défense: le monde est devenu dangereux, notre souveraineté est en danger et si cela ne suffit pas, on se trouve ou on invente un ou plusieurs ennemis crédibles dont on déplace le curseur de l’agressivité vers la note maximale, pour «souder» la Nation derrière son leader. Et, ça marche car de surcroît, certains dirigeants, tout en promettant la main sur le cœur que leur arsenal est exclusivement destiné à défendre leur territoire et non à attaquer ses voisins, ne font rien pour dissiper le doute sur leurs intentions belliqueuses. Ainsi, mais ce ne sont pas les seuls, de Poutine depuis une quinzaine d’années en Géorgie, en Ukraine ou en Crimée ou de Xi Jinping qui a une conception de l’étendue de son territoire en mer de Chine pas vraiment partagée par le Vietnam ou les Philippines!
Que faire alors? On pourrait déjà s’interroger sur les menaces réelles qui pèsent sur nous. Même s’’il bombe son torse glabre régulièrement, les chances que Poutine se réveille un matin en se disant: «Tiens, si je lançais mes chars à l’assaut de l’Europe!?» sont quasi nulles. La Chine comme la Russie veulent leur petit pré-carré où l’on ne vienne pas leur chercher des poux. Nous sommes plus près de voir l’armée populaire de libération (APL) déferler sur les côtes de Taïwan que sur les nôtres. La menace la plus prégnante reste encore et toujours le terrorisme.
Or, pour lutter contre cette menace, pas besoin d’avoir un avion à 100 Ms pièce. Il faut de l’humain partout où les recruteurs sont à l’œuvre, en France et ailleurs, donner de l’espoir à des populations souvent prises en étau entre les extrémistes et les militaires censés les protéger. Arrêter d’envoyer nos produits vendus à prix cassés entrainant ainsi la destruction de filières locales et donc d’emplois; de conditionner le remboursement de la dette par l’octroi de zones de pêche à des entreprises qui massacrent la ressource halieutique avec leurs navires usine et mettent au tapis un grand nombre de familles de pêcheurs.
Les Verts allemands (die Grünen), vont peut-être accéder au pouvoir en Allemagne à l’automne et de notre côté, nous aurons l’occasion en 2022 d’élire une équipe gouvernementale qui flèche les investissements vers les besoins de sa population et pèse au trébuchet nos dépenses militaires. Une défense européenne autonome et crédible, pourrait nous permettre de réduire le format de notre armée en mutualisation les ressources et les compétences des 27 membres. Pour cela, il faudra trouver un accord entre nous et en particulier sur la place de l’OTAN. Pas fait !
Cela dit, Philippe que vous connaissez pour ses talents de poète, m’a fait remarquer ceci: attention à ne pas refaire les mêmes erreurs qu’autrefois, faisant référence aux accords de Munich en 1938. Dans l’espoir d’éviter la guerre, le Royaume-Uni et la France eurent le déshonneur (Tchécoslovaquie sacrifiée) et … la guerre. Tout en jouant la désescalade dans la course aux armements, l’Europe doit bien sûr pouvoir répondre aux défis à venir, en particulier, la reprise de Taïwan par la Chine qui porte en elle les germes d’un conflit destructeur. «Si vis pacem, para… pacem»


avril 2021 p 2 et 3


« Je suis mort » par Franck Tabourel

Je suis mort puisque vous lisez ceci. Disons que c’est une sorte de testament.
Bien sûr, au moment où j’écris ceci, je ne suis pas encore mort. D’ailleurs je ne sais pas si je vais mourir. Mais si je ne meurs pas, je détruis ce texte, donc puisque vous le lisez, je suis mort.
Je suis mort, et alors… Égoïstement, à moi ça ne me fait rien, ça ne me touche pas, puisque je suis mort, mais je suis désolé pour vous, pour vous tous, mes enfants, ma famille, mes amis, désolé de vous quitter si vite, si jeune, même si je suis déjà un peu vieux.
Je n’ai rien à regretter, je n’ai pas eu une vie formidable, je n’ai pas toujours été parfait, loin de là, il m’est arrivé plus d’une fois de dire des choses, de faire des choses que j’ai eu à regretter et, la plupart des fois où j’ai fait mal à quelqu’un, longtemps l’œil de ma conscience m’a regardé, presque jusque dans ma tombe.
Je pense que, en général, je ne suis pas quelqu’un de mauvais (j’ai des défauts, j’en ai corrigés certains), sincèrement, si l’enfer existait, ce que je ne crois pas du tout, je n’y aurais pas ma place. Au paradis non plus d’ailleurs.
Cela fait plus de deux mois que je m’approche peu à peu de l’échéance, depuis la mort de mon jeune frère, depuis que ce cancer, n’ayons pas peur des mots, me ronge petit à petit de l’intérieur. J’ai, peu à peu, sereinement apprivoisé cette perspective, même pas peur : la mort, pourquoi pas, j’aurai bientôt vécu deux tiers de siècles, c’est déjà pas mal. Durant ma vie, j’ai rencontré des amis fidèles : Olivier, Jean-Luc, Simon, pour ne citer que les plus constants, les plus anciens, et bien d’autres que j’ai appréciés et qui m’ont apprécié. Les amis et la famille, mes enfants, mes neveux, tante, sœur, cousins, belle-sœur. Les femmes que j’ai connues, même s’il m’est arrivé d’être l’amant lamentable, les Isabelle, Silke, Yvon, Joséphine. Mes amis de la chorale, des chorales, avec qui j’ai aimé chanter, vous serez là, vous chanterez pour moi ? Mes amis vallérois, mes amis d’AVEC, avec l’espoir et le partage. Et Jean-Luc, le curé, pourtant j’en ai bouffé du curé, mais toi, tu acceptes mon athéisme et mon amitié, avec toi j’ai bu, et pas du vin de messe… Si vous faites une messe, n’en fais pas trop sur le bon dieu, tu sais que je n’y crois pas, mais je t’aime bien quand même. Mes voisins qui m’ont écouté chanter et applaudi même quand je chantais faux, et tous les autres. Mes amis de Hollande, Allemagne, Israël et du monde entier. Je ne peux pas citer tout le monde, mais je sais que la planète est parsemée de gens bien. Vous pouvez pleurer, ça fait du bien…

Ce que j’ai fait de mieux dans ma vie, c’est d’abord d’avoir réussi à me sortir d’un carcan qui me tenait depuis l’âge de cinq ans, en passant par des étapes parfois incongrues, souvent difficiles, un long chemin nécessaire, mais qui m’a chaque fois apporté des expériences, des prises de consciences, des amitiés, et c’est souvent du fond du trou que j’ai pu grandir. Je ne regrette rien, c’était nécessaire. Amsterdam, après avoir survécu deux ans uniquement grâce au cannabis, un 21 décembre, désespéré de devoir subir l’arrivée de l’hiver, j’ai soudain pris conscience que les jours allaient commencer à rallonger et, comme si je donnais un coup de pied pour remonter du fond de la rivière, j’ai compris qu’il y avait toujours deux manières de voir le monde, et j’ai décidé de voir le positif, et ma vie a changé, du tout au tout. Je n’ai pas de leçons à donner à quiconque, mais sachez qu’il suffit d’une prise de conscience sincère, et d’y croire, et du temps, pour se débarrasser de ses vieux démons. Un défaut que j’avais, ou une qualité : ne rien lâcher même dans la fange : plusieurs fois, je suis allé jusqu’au bout, j’ai subi, jusqu’à ce jour où l’étincelle a jailli : on m’interdit d’écrire, on ne m’interdit pas de dessiner.
Ce que j’ai fait de mieux dans la vie, ce sont mes enfants, Jesse, d’abord pour lequel je me suis accroché, et je n’ai pas à le regretter, puis RTL, Rémi, Tom et Lola, dont je suis également très fier. Et un petit fils ou une petite fille que je ne connaitrai pas.
Si, à quelqu’un de vous j’ai fait du mal, j’espère que vous me pardonnez, mais sachez que, souvent, je l’ai regretté.
Le cancer, cette saloperie, même ça, je ne lui en veux pas, je ne regrette pas cette période qui m’a permis, entre deux somnolences de réfléchir, non pas de me replonger dans mon passé, mais de voir à quel point j’avais atteint une certaine sérénité, je me suis même demandé si je continuerais à plaisanter sur mon lit de mort (en fait je crois que oui). Cette période m’a permis, pendant le confinement, de passer des moments très forts avec mes fils : Rémi, avec qui nous avons construit l’avenir, puis Jesse avec qui nous avons réglé un compte au passé. Et j’ai reçu des soutiens de tous mes amis.
Je ne veux laisser que des souvenirs, alors je veux être incinéré, et je souhaite que mes cendres, celles de mes chaussures et de mon cercueil en carton soient disséminées, et pour cela, j’ai demandé à mon neveu, Léo le navigateur, de les disperser dans l’océan de son choix.
Ma plus grande richesse ici-bas, c’est l’amitié, c’est vous.

(Fin juin 2020)


avril 2021 p 4 et 5


L’ordonnance lecture de Virginie: « Là où chantent les écrevisses » de Délia Owens

« Là où chantent les écrevisses » est un hymne à la nature qui nous fait découvrir l’univers incroyable des marais de Caroline du Nord. Cet ouvrage aborde également les thèmes de la différence et de la tolérance avec beaucoup d’émotion et de poésie.
Tout au long du roman on voit grandir Kya, « la Fille des marais », à laquelle on s’attache dès les premières pages. Tout d’abord abandonnée par sa famille, elle va survivre et se confronter à l’humanité dans ce qu’elle a de pire et de plus beau.
L’auteure, Delia Owens, est biologiste et zoologue de formation, elle nous fait découvrir le marais comme jamais on ne l’avait perçu. D’un environnement souvent ressenti comme hostile, le marais s’avère être un refuge naturel pour Kya, héroïne délicate.
Ce roman est saisissant et fait du bien, tout simplement.


« Quelques nouvelles de nos amis les dindons » par Philippe Marques

Une équipe de chercheurs américains, passionnée par la vie amoureuse des dindons, s’est lancée dans une expérience pour le moins étonnante: il s’agissait pour eux d’étudier le comportement amoureux des dindons.
Pour cela, ils ont placé une dinde empaillée dans un enclos et ont lâché, non pas les lions mais les dindons. Sans signe de vie de la dinde empaillée, ce qui est plutôt rassurant pour nos esprits rationnels, sans le moindre petit glougloutement de sa part, les dindons cherchaient malgré tout à se reproduire avec elle. Puis les chercheurs ont retiré petit à petit des morceaux de la dinde empaillée: les ailes, les pattes, etc… jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la tête avec son cou plantée sur un bâton. Surprise, les dindons étaient encore séduits par ce bout de dinde! Puis ils prirent une autre dinde empaillée et ne retirèrent que la tête. Conséquence, les dindons ne s’intéressèrent plus à cette dinde sans tête pourtant bien appétissante !
Conclusion: ce qui fait courir les dindons c’est le cou.! Signalons que cette équipe décidemment très en forme, fit de même avec des poulets avec un résultat inverse: les poulets préfèrent les poules sans tête!!!
A noter que lors de la révolution, les têtes sans corps de Louis XVI et Marie-Antoinette ne suscitèrent pas le même élan amoureux!!!!
(Tiré de l’excellente émission de France culture, la méthode scientifique)


avril 2021 p 6 et 7


Les mots croisés par Philippe Marques

1/ Fiscale, conduit le pognon dans un paradis fiscal—Inventait 2/ Peut être d’eau douce—La pandémie l’aura clouée au sol 3/ Une paire s’incline devant lui—Suscite du ravissement ou du dégoût, de l’émotion en tout cas 4 / En avoir—Gustave Eiffel la conçut et réalisa pour la statue de la Liberté 5/ Particulièrement désertées en ces temps de pandémie—Dévotion sans faille 6/Facilite l’angle droit—Ne pas en honorer les traites, entraîne sa perte—Titre que l’or doit avoir règlementairement 7/ Le phare des baleines y est érigé—Ne pas en manquer confine au culot—Suivant ce que l’on gagne, voilà une notion toute relative 8/ Certains aiment à la contourner—Attendent impatiemment de pouvoir recevoir du public à nouveau—Ca vous pète à la gueule! 9/ Sa vente fait à nouveau partie des activités « essentielles », et c’est tant mieux—Affaiblit—Conjonction de coordination 10/ (sigle) Permet à l’Europe de s’envoyer en l’air—Ainsi Balzac ou Hugo, qualifiaient-ils la grosse pièce de 5 cts—Peut prendre des passagers tout en se traînant 11/ Vocalement parlant, Axl Rose des Gun’s and Roses, en avait un qui couvrait plus de six octaves! – On peut compter sur elles 12/ Le virus recule quand une pièce l’est—Ah! En boire un en terrasse, le bonheur!!! 13/ Triple, c’est le roi des sots! – Mon premier est l’Hadéen, mon second, l’Archéen….—51 à sa création en 1945, 193 de nos jours 14/ Le précédent—Au secours! – Habileté A/ Incarcérer dans une prison bien connue, fut un temps—Béryllium B/ Dilatation d’une veine—Le cormoran aptère ou le manchot royal le sont mais restent pourtant sur le plancher des vaches C/ 100m2—Bordent la mer D/ Préserve les tympans—John Mac Enroe était célèbre pour celles-ci, et pas seulement pour sa vista au filet E/ (sigle) Les archives de l’audio-visuel—Erbium—Dite, les jeux sont faits F/ Narine de l’animal—Soustraites G/ (sigle) La rencontre de H2O avec ce métal alcalin fait boum! – Parles—Roi Alaman du IVème siècle H/ Nous sucent le sang—Ville du Texas où est née Candy Barr, connue pour avoir été la compagne de Jack Ruby… mais pas seulement! I/ Lustrait—Source de conflits présents et futurs car vitale et très inégalement répartie sur Terre J/ Variété de patate—(sigle) Nomenclature utilisée par l’INSEE—Le plus célèbre de l’antiquité fut le phare d’Alexandrie K/ «Téléphone maison» – Sa capitale fut fondée par les pionniers mormons—N’apprécie guère la vie en société L/ Désagréable, ce son de voix—Avoir—C’est le meilleur! M/ Cette lune de Jupiter est l’objet le plus actif géologiquement du système solaire—Décorent jusqu’à l’écoeurement quelquefois N/ (sigle) Institution théâtrale créée en 1920 par Firmin Gémier—Ce qu’il reste au péquin moyen après que les 10% les plus riches se soient servis—Pronom personnel

Voir la grille en cliquant sur ce lien: avril 2021 p 8