Sommaire:
p.1: Edito
p.2 et 3: Edito suite— »Où en est la recherche sur les maladies génétiques? » par P. Marques
p.4 et 5: «Les mammouths et les éléphants» et «Les vieux» par F. Tabourel
p.6 et 7: «Les avatars de Balthazar» par C. Launay et «Où sont passés les oiseaux et les insectes? » par P. Marques
p.8: On se détend : Mots croisés ——
Agenda:
Réunion mensuelle: jeudi 2 janvier et 6 février à partir de 20h30 salle des 4 saisons.
Printemps des poètes: mars 2020
Festi Baleti: début juin 2020
Edito:
En ce début décembre, afin de soutenir l’effort de recherche sur les maladies génétiques neuromusculaires (myopathie, ….) sur les maladies rares, notre journal d’habitude gratuit et sans publicité, sera à vous moyennant …. la somme que vous choisirez vous-même de nous donner. Inutile de préciser que cette somme sera entièrement reversée à l’AFM téléthon. L’occasion de faire un tour d’horizon de l’avancée de la recherche dans ces domaines page 6.
Fin septembre, nous avons participé à la fête des enfants qui se déroulait dans le grand pré. Cette année nous avions décidé de sensibiliser les enfants, mais aussi leurs parents (nous l’espérons en tout cas), au fait qu’une grande partie des insectes et de nombreuses espèces d’oiseaux ont disparu de notre territoire (un peu partout sur cette planète pour être plus juste) ou sont en grand danger. Une étude très récente réalisée par des chercheurs de l’université de Munich montre que l’ampleur du problème pourrait avoir été sous-estimée et qu’il n’est plus farfelu de dire que les insectes pourraient disparaître de la surface de la Terre d’ici un siècle!
Un sujet développé page 2 et 3.
Pour revenir à la fête des enfants, nous leur avons fait fabriquer, un hôtel à insectes et plusieurs nichoirs et mangeoires, que nous espérons voir installés dans les écoles de St Vallier, d’autant plus que l’école Emile Félix est en partenariat avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). Et, pourquoi pas, sur le domaine public de la commune, si nos élus le souhaitent; nous sommes disponibles en tout cas et les enfants aussi, vu leur enthousiasme et la curiosité dont ils ont fait preuve lors de cette journée! Comme promis, vous trouverez page 7, la suite du texte de Christian Launay paru lors de notre dernière livraison, « Les avatars de Balthazar», et page 4, Franck Tabourel nous propose dans « les mammouths et les éléphants », un questionnement très en phase avec notre époque et auquel nous pourrions être (ou avons déjà été!) confronté. Je ne vous en dit pas plus!
Handicapés, puis personnes en situation de handicap et pour finir, personnes à mobilité réduite ou PMR; les aveugles sont devenus des personnes non-voyantes ou mal-voyantes, les sourds, des malentendants, etc… Sans qu’ils n’aient rien demandé, on a donné à certains mots une connotation péjorative et d’autres, comme nazisme ou terroriste , utilisés à tort et à travers, ont perdu de leur force. Si le but de ces évolutions sémantiques, être plus respectueux des personnes, était une entreprise louable, je peux vous assurer que, hormis quelques grincheux que l’on trouve aussi dans notre «corporation» (je suis en fauteuil roulant), la grande majorité des handicapés se moque bien de savoir comment on les nomme et demandent simplement à être traité comme tout un chacun, pas plus, pas moins.
En fait si, me concernant en tout cas, il y a quand même quelque chose! L’amélioration de l’accessibilité dans nos villes et campagnes: transports, voirie, bâtiments publics, etc. et notre commune n’y échappe pas; certaines personnes considérant même que ce sont des dépenses inutiles, sans doute, pensent-elles, parce qu’elles ne sont destinées qu’à un petit nombre de gens. Erreur car, par exemple, un trottoir bien accessible et sécurisé profite aussi aux enfants, à ceux qui ont une poussette ou aux personnes âgées. Et si l’on veut que se développe la marche à pied et le vélo, va falloir s’y mettre sérieusement. Le respect des personnes, handicapés, sans domicile fixe, migrants, jeunes, vieux…. ce sont avant tout, des actes, des gestes concrets de solidarité, des lois justes. Les balayeurs devenus techniciens de surface auraient sans doute préféré un salaire leur permettant de vivre dignement, comme les forçats d’Uber ou d’Amazon et bien d’autres?! Une grande partie des femmes de leur côté, ne seraient pas contre l’égalité salariale mais plus encore, au vu de témoignages récents, qu’on leur foute la paix dans la rue, à l’école, au boulot… et, accessoirement, que leur conjoint ou ex, ne leur ôte pas la vie. Respectons nous les uns les autres dans notre diversité, comme ne l’a pas dit un trentenaire barbu qui prêchait dans le désert il y a 2019 ans, et ce sera déjà pas mal!
Cette valse des noms, c’est justement le thème du second texte de Franck qui prend en exemple les «vieux»: leur dénomination n’a cessé de changer ces dernières années: vieux puis personnes âgées, suivi de personnes du 3ème âge pour finir par les séniors, qui a ce petit côté branché façon fashion week, bien en phase avec la start- up nation que promeut Jupiter et que la Terre entière nous envie.
Malgré tout, il me semble qu’une «appellation» revient au goût du jour, c’est le mot «ancien», plus connoté table en chêne patiné par le temps. Il me fait penser à la notion de tribu où généralement, les membres les plus anciens sont considérés comme les dépositaires de l’histoire et de la sagesse du groupe et transmettent les savoirs, ce qui n’est peut-être que ma vision fantasmée de la tribu?! Les anciens qui transmettent les savoir-faire aux plus jeunes, c’est une idée qui me plaît en tout cas. Notons que l’inverse peut aussi se produire, certains vieux retournant parfois à l’école se former!
L’importance aussi de la mémoire, des témoignages de ceux qui ont vécu les drames du siècle précédent pour nous rappeler que le repli sur soi, la montée des nationalismes, l’intolérance sont les symptômes de sociétés à la peine et qui nous mènent au bord du gouffre, avec de surcroît, des paramètres environnementaux devenus extrêmement inquiétants.
Bon, si on s’y met avant-hier, on peut encore dévier le cours d’eau de l’Histoire. Alors … Forza!
« Où en est la recherche sur les maladies génétiques? » par P. Marques
En 1990 est créé par l’AFM téléthon, le Généthon dont l’objectif était de concevoir et développer des médicaments de thérapie génique pour les maladies rares neuro-musculaires, de l’immunité, du sang ou de la vision pour les mettre à disposition des soignants et in fine, bien sûr, des malades.
Alors, la thérapie génique ça consiste en quoi? A l’origine d’une maladie génétique on trouve un gène déficient qui perturbe la production normale d’une protéine nécessaire au bon fonctionnement d’une cellule.
Petit aparté: les protéines, présentes dans toutes les cellules d’organismes vivants sont, pour schématiser, des assemblages d’acides aminés qui donnent en général de grosses molécules telles que l’hémoglobine, indispensable au transport de l’oxygène dans le sang ou la kératine. Mais depuis les années 90, les chercheurs ont découvert qu’il existe en fait, une multitude de protéines de taille micro et nanoscopique qui ont un rôle essentiel dans le milieu cellulaire, de «régulateur» de l’activité de leurs congénères plus grosses. Certaines par exemple, jouent un rôle dans le développement musculaire et la régulation de la contraction musculaire tandis que d’autres contrôlent la gestion des déchets produits au sein de la cellule.
Pour en revenir à la thérapie génique, le but est d’introduire dans les cellules malades un gène qui lui permette de produire la protéine manquante ou déficiente. Le gène médicament est amené dans la cellule via des vecteurs qui sont le plus souvent des virus que l’on a rendu inoffensifs au préalable. Cette question essentielle du transport et de la délivrance à bon port des gènes médicaments a et pose toujours de réelles difficultés; les complications dues à ces vecteurs lors des premiers essais cliniques ont conduit les scientifiques à creuser dans ce sens. A ce stade, Il faut préciser qu’environ 2 000 essais cliniques ont été réalisés depuis les années 90, plus de la moitié concernant des pathologies liées au cancer.
Pour le domaine des maladies rares qui intéresse l’AFM Téléthon (30 millions d’européens concernés par ces maladies au nombre d’environ 8 000), les résultats sont plutôt encourageants, en particulier en ce qui concerne l’amyotrophie spinale qui touche en France environ 120 enfants par an: un premier traitement réduit les symptômes et la probabilité de mortalité, tandis que le second a permis une récupération fonctionnelle stable. Précisons également que ces recherches auront des applications sur d’autres pathologies plus fréquentes en leur donnant les outils pour lutter. La thérapie génique est donc prometteuse pour soigner ou au moins, améliorer la vie des patients. Reste que des questions éthiques se font jour à l’occasion de ces découvertes, en particulier suite à l’annonce faite par un chercheur chinois, He Jankui de la modification de l’ADN de 2 bébés pour les immuniser contre le VIH (un biologiste russe veut faire de même) en utilisant une technique toute récente, le CRISPR Cas9. Aux Etats-Unis, cette technique va être utilisée pour corriger un gène responsable d’une cécité précoce; et si cela fonctionne, les patients pourraient retrouver la vue. Partout dans le monde les expérimentations comme celle-ci se multiplient.
Ce qui différencie l’expérience de He Jankui de celle qui va être réalisée aux Etas-Unis c’est que dans le 1er cas, on intervient sur l’ADN d’un embryon et potentiellement, cet ADN modifié pourra être transmis à la descendance. Dans le 2nd cas, l’ADN présent dans un individu étant stable, sa modification n’aura pas de conséquence sur la descendance.
On peut donc envisager la création de lignées d’humains génétiquement modifiés en laboratoire. Sachant que ces recherches en sont encore à leurs balbutiements, et que les lois de bioéthiques n’encadrent pas encore suffisamment ces pratiques, on peut légitimement s’inquiéter. En France, des consultations et débats sont en cours pour mettre en place le futur cadre des lois de bioéthique. A suivre…
« Les mammouths et les éléphants » par Franck Tabourel
Lorsque je demandais à mon père :
« Papa, c’est quoi un mammouth? », il me disait:
« C’est comme un éléphant, plus gros, avec de longs poils, et de longues défenses recourbées. Ils vivaient sur la Terre il y a des milliers d’années. On ne sait pas comment ils ont disparu… »
Lorsque mon fils me demandera:
« Papa, c’est quoi un éléphant, », je lui répondrai… je lui répondrai… Il faudra que je lui explique ce que c’est qu’une trompe, comment elles étaient grosses et rondes, ses pattes, et toute petite, sa queue, et ses grandes oreilles, et comme il était grand et fort, et tellement gentil, il aidait les hommes, et il faisait le clown dans les cirques.
« Ils vivaient sur la Terre, il y a quelques années, je les ai connus, et on sait comment ils ont disparu… »
Peut-être, un jour,,,,, son fils lui demandera:
« Papa, c’est quoi une fleur? », et il sera bien embarrassé pour lui répondre…
(Tiré de «Vous aurez de mes nouvelles» par F. Tabourel, aux éditions « Paroles et par chemins… »)
« Les vieux » par Franck Tabourel
Nous avions soixante ans, on nous nommait les « vieux »,
Ferrat, Brel et Brassens, tous nous chantaient alors.
Et puis sont arrivés les Saint-Jean Bouche d’or,
Jurant que ce vocable insultait tous les vieux.
Nous sommes devenus des personnes âgées.
Mais pour être quelqu’un, faut-il le mot « personne »?
Ils n’en ont pas besoin, les jeunes, quand on les sonne
Car il n’est pas honteux d’être récemment né.
Le mot personne « âgée » lors devint un outrage.
Alors on nous nomma personne du troisième âge.
Oui mais le premier âge, c’est celui des bébés.
Qui est dans le le deuxième? et pour combien d’années?
Et pour nous distinguer des encore bien plus vieux,
On ajouta un âge encore plus canonique.
Ainsi le quatrième, un âge anachronique
Nous faisait oublier, nous rapprochait des dieux.
Nous fûmes des seniors, pourquoi pas des seigneurs?
Ce mot-là cette fois nous mettait en valeur
Mais il fut à son tour rattrapé par le sens,
Toujours la vérité finit par le bon sens.
Nous fûmes les « anciens », révolus comme les francs,
Ensuite, les « aînés », oui je suis un aîné,
J’ai tété des nénés dès lors que je suis né,
Aujourd’hui j’en suis un, ça me va comme un gant!
Les mots, comme la mode, s’ils ne sont qu’éphémères,
Tour à tour se démodent semblables à des chimères
Acceptons d’être vieux, n’ayons pas peur des mots,
C’est plus respectueux, ne soyons pas des sots.
(Tiré de «Vous aurez de mes nouvelles» par F. Tabourel, aux éditions « Paroles et par chemins… »)
« Où sont passés les insectes et les oiseaux? » Par P Marques
En 1962, une biologiste américaine Rachel Carson, publia un livre: «Silent spring» dans lequel elle mettait en cause les pesticides dans le déclin des populations d’oiseaux aux Etats-Unis: «Nous pulvérisons les ormes et aux printemps suivants, nul merle ne chante, non qu’ils aient été touchés directement mais parce que le poison a fait son chemin pas à pas, de la feuille de l’orme au ver, puis du ver au merle». C’était il y a 57 ans et tout était déjà là, la nocivité en particulier des pratiques agricoles. Ce livre contribua à l’interdiction du DDT et autres biocides aux Etats-Unis et ailleurs et à l’émergence d’une mouvance écologiste.
Toutes les études récentes dont celle de l’université de Münich sur la population d’insectes en Allemagne, montrent une baisse spectaculaire des populations d’insectes, ainsi que de la variété des espèces. Près d’un tiers des espèces ont disparu ces dix dernières années dans les zones de prairies où règne l’agriculture ou l’artificialisation de sols, et la masse totale des insectes a fondu de 67% sur la même période. Ces chiffres concernent l’Allemagne mais on peut sans problème les extrapoler à la France. Pour les oiseaux, différentes études conduisent globalement aux mêmes conclusions.
On se répète mais clairement, l’usage massif des pesticides dans l’agriculture est la cause principale de la désertification des sols. Pour les oiseaux se rajoute la perte des habitats, arbres, haies ou encore, la pollution lumineuse. Et si l’on regarde l’évolution de la consommation d’intrants chimiques en France sur les 5 à 6 dernières années, elle est au mieux, stable ou en très légère baisse, au pire, en augmentation et ce malgré la mise place du plan éco-phyto en 2009 et de ses successeurs. Seule petite satisfaction, cet usage a baissé chez les particuliers et dans les communes.
L’objectif pour 2020 est un NODU (l’indicateur utilisé) de 66,5M alors qu’en 2017 il était encore à 94,2; autant dire qu’il ne sera pas tenu. Les «industriels» de l’agriculture ont beau dire que cet indicateur n’est pas le bon, que les quantités achetées ne sont pas toujours épandues dans les champs, le fait est que leur manque de volonté à rechercher et développer des solutions alternatives, leur obstruction même, nous place dans une situation d’urgence qui ne pourra qu’être dommageable à tous, agriculteurs compris. J. Bové et d’autres le confirment dans une tribune parue récemment. Les gouvernements qui se sont succédés ont aussi leur part de responsabilité en n’ayant pas assez soutenu les agriculteurs qui choisissent la voie du bio, la transition étant souvent délicate, ainsi que les initiatives et recherches sur des solutions alternatives viables.
Tergiverser maintenant, c’est l’assurance d’une crise environnementale et sociale difficilement gérable, demain.
« Les avatars de Balthazar (2ème partie) » par C. Launay
Alors qu’il retirait dare-dare son falzar, il lui demanda :
— Cela fait longtemps que tu travailles dans ce traquenard ?
— Ça va faire, au bas mot, une bonne dizaine d’années.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, ils poursuivirent leur discussion. L’attention de Léonarde fut attirée par cette voix nasillarde qui lui évoquait celle de Balthazar… Elle n’y prêtait plus guère d’attention quand, soudain, elle crut reconnaître la veste de costume qu’il portait à leur noce, serait-ce un pur hasard ?
Une fois couchés, en tenue d’Eve et d’Adam, elle reconnut le magnifique tatouage sur l’épaule de son soi-disant client de passage, tatouage qui représentait une minuscule sirène avec l’inscription suivante : « à ma Léonarde .» Grâce à ce dernier indice, plus que troublant, Léonarde avait formellement reconnu son homme, même s’il avait prématurément vieilli, elle en était sûre et certaine, c’était bien lui : il n’y avait plus de doute possible. Après dix longues années douloureuses de séparation, elle se retrouvait dans les bras de son julot, sans crier gare, dans le plumard du lupanar.
« Bonté divine, comment est-ce possible, mon Balthazar est vivant ! Surtout ne rien laisser paraître, autrement je vais perdre mon travail» se dit-elle, à la fois folle de joie d’avoir retrouvé son homme et affolée par la situation rocambolesque dans laquelle elle se trouvait.
Quant à lui, il commençait sérieusement à se poser des questions, interloqué par la ressemblance entre Hildegarde et son épouse.
« Voilà que je me mets à halluciner, maintenant, ce nez, mais ce n’est pas Dieu possible. ! Non ! Pas ma Lolo, là !» Le bougre crut qu’il délirait. De fait, Léonarde était pourvue d’un remarquable très long nez, de plus, il n’avait pas oublié le dodu grain de beauté qui trônait sur son sein gauche.
Balthazar s’était présenté à Hildegarde sous le pseudonyme d’Oscar, croyant ainsi passer incognito. À mille lieux d’imaginer que sa Léonarde puisse exercer les talents de Cupidon au sein d’un tel établissement, il réalisa qu’il se retrouvait en compagnie coquine avec sa femme au sein du lupanar.
Pour lui non plus il n’y avait plus échappatoire. Léonarde l’avait forcément reconnu, les ressemblances étaient flagrantes de part et d’autres. Combien de temps encore allaient-ils jouer à cache-cache ?
Néanmoins, les deux complices optèrent pour la politique de l’autruche. Ils ne risquaient rien, ni mari trompé, ni amant dans le placard.
Hildegarde se dévêtit lascivement, puis l’attira langoureusement vers elle. C’était un client à part, un homme qu’elle n’avait jamais cessé d’aimer. Quant à lui, Balthazar, ne se posait plus de questions, il savourait les délices que procurent les premiers frôlements et, bientôt, les caresses et les corps qui se rapprochent et se retrouvent, offrant leurs délices de félicité, de vraies « noces barbares ». Hildegarde ne se montra pas avare de câlins. Cette nuit-là, les ébats amoureux furent torrides.
En pleine jouissance, Hildegarde hurla :
— Balthazar !!!
Et lui, de lui répondre, un brin hésitant, trouillard :
— Léonarde !!!
Les petits cris de plaisir qu’elle poussa, telle une marmotte, signaient son identité incontestable. Il n’y avait vraiment plus l’ombre d’un doute.
Sans nul doute, Léonarde et Balthazar venaient de revivre leur mémorable nuit de noce, un vrai nectar !
1/ De Russie ou de vaccination—Plus vite nous allons, plus lentement il s’écoule 2/Le temps a fait son oeuvre—Je la préfère en liberté plutôt qu’à jongler à Marineland 3/ S’est mis en retard—Suis la—Remercie son hôte pour le repas! 4/Contrairement à Hitchcock, cet écrivain n’eut besoin que d’un oiseau pour passer à la postérité—Iridium—Maintenant, même au sein de nos services publics, on les nomme «clients» 5/ Recherché pour ses fruits en Chine, il en est réduit à former des haies dans nos contrées 6/ Plus connu pour les frasques de son (ex!) patron que pour ses véhicules—Le silence se fait quand il passe 7/ Quand un migrant de l’espace téléphone maison—Après le coucher du soleil 8/ Elles ont consommé 1 780Mds $ en armements en 2018: et si on faisait autre chose avec cet argent?—Dans le plus simple appareil—Interjection 9/ L’être ne signifie pas être inutiles—Même vicieux, il gardera sa rondeur 10/ Enveloppe minérale servant de protection à l’oursin—Quand homme la demander, souvent femme avoir migraine! (je sais, c’est très vilain) 11/ Cercle ancien—En avoir 4 c’est avoir une belle main—Quand la Siagne l’est, mieux vaut prendre ses jambes à son cou 12/Elles le sont en regardant le Soleil, moins par l’intelligence Trumpienne—Sœur d’un parent 13/ Les Balkany le seront sans doute s’ils se représentent: on prend les paris?!- Sodium—Pronom personnel—Contraction d’en et les 14/ Permet de décompresser—De mai 68 aux manifestations contre la guerre du Vietnam en passant par Hong Kong, ils sont de toutes les luttes A/ Escroc, truand: tiens, quelques noms me viennent à l’esprit!- Croient en beaucoup de choses mais pas en Dieu B/ L’espace s’est considérablement contracté grâce à elle au prix d’une pollution elle aussi considérable—Est pris pour faire pression—Moitié de bavardage inutile C/ Plusieurs régions le sont, résultat d’un urbanisme non maîtrisé—Souvent, les problèmes le sont par des personnes qui le sont aussi D/ (sigle) Cadre fixant les orientations en matière d’alimentation—Le donner donne le ton—Aériens quelque fois, ils sont le plus souvent sous terre E/ De hub en hub, ces lignes maillent la planète entière—De toute honte c’est le cas F/ Pratiquée de façon lourdingue cette activité typiquement masculine conduit à se prendre une veste—Se lamente G/ Contrairement à la sienne, l’arche de la défense ne sauvera pas grand-monde—Incarnation du raffinement, elle ne se prostitue pas, contrairement aux idées reçues—Nécessaire à notre vie, la lutte pour sa possession est et sera dévastatrice H/ Conjonction—Exclu de la liste des nombres premiers même s’il l’est—De boue, c’est une guimbarde I/ Ces sociétés commencent à refuser de prendre en charge certains risques devenus par trop récurrents—Lithium J/ Cette période géologique débuta par la plus grande extinction de masse connue… à ce jour! – Changer de peau ou de voix—Dézingua K/ (sigle) A l’origine du califat créé (puis éradiqué?) en Syrie—Ce peuple s’est construit sur l’immigration pas sur les murs L/ Tout le monde en a une, même les femmes—Négation—(sigle) Gère le plus puissant accélérateur de particules M/ C’est l’élan d’Amérique—Groupe d’amérindiens N/ Parmi les puissants de ce monde, il semble qu’ils soient les plus nombreux—Légères, impalpables